Hommages et Poêmes

    30 Années de Présidence
    Jacques SAINTPIERRE
    Eric TABARLY



Fête du club 2003


Sur un air de : "Si j'étais Président" de Gérard Lenorman
Texte de Bichette interprété par Chantal


30 ANS DE PRESIDENCE DE GILBERT BOUVARD

Sur les bords du Grand Large, au club du S.A.L.
Débarqua un beau jour un gars rempli de zèle
Qui ne se doutait pas en regardant le ciel,
Qu'un jour il deviendrait futur président

Avec Ginette, sa femme, élèvent six garçons
Qui écoutent, qui observent toujours à l'unisson
Apprennent l'obéissance et retiennent la leçon
Qu'à la maison leur Père est bien le président

Mais un beau jour le club changea la présidence
A l'unanimité, de par ses compétences,
Gilbert fut élu, malgré ses réticences
Et il devint alors le nouveau président

Et actuellement une équipe de confiance,
Avec Christophe Plathier ministre des finances
Et Michelle, secrétaire, avec ses connaissances,
Entourent fidèlement leur cher président.

Il dirige le club avec intégrité
Par quelques remontrances fait preuve d'autorité
Et de par son exemple sait se faire respecter
Il prouve ainsi qu'il est un fameux président

D'une allure chaloupée, inspecte le Grand Large
Et d'un regard perçant, parfois chargé d'orage
Veille à la bonne marche de tout son équipage
Et prouve qu'un marin peut être un président

Avec Roger Jaquemard, choisissent le bon cap
Dirigent les régates, les courses au handicap
Efficaces, téméraires, mais toutefois prudents
Ils forment ainsi un couple de sacrés présidents

Pour fêter dignement trente années de présence
Au sein de ce club, ému de reconnaissance
Chantez avec nous tout en prenant conscience
Que Gilbert est vraiment un super président

Merci, merci beaucoup, Monsieur le Président
Pour votre gentillesse, pour votre dévouement,
Merci pour ce long règne tenu allègrement,
Vous êtes certainement le meilleur président.

La la la la la …

M. Payre Le 20 Septembre 2003



JACQUES SAINTPIERRE,
notre ami


Pourquoi Jacques Saintpierre nous avoir quittés ?
Pourquoi ce départ, soudain, précipité ?
Pourquoi avoir choisi ce voyage au long cours ?
Sachant pertinemment qu'il était sans retour ?

Est-ce un coup de tête ou un coup de colère ?
Qui t'a fait voguer, au ciel vers Dieu le Père ?
Que doit dire l' Eternel d'avoir à ses côtés,
Deux Saint Pierre, oh Seigneur, quelle rivalité !

As-tu rejoint là-haut Jacques Perrin Turenne
Espérant jouir aussi d'une paix souveraine ?
Comptiez-vous réparer les voiles de l'Eternel
Où boucher quelques trous dans la coque du ciel ?

Quel calme sur le Grand Large, quelle mélancolie
Où tu semais parfois quelques grains de folie,
Promenant sur le monde ce regard curieux
Circonspect, étonné et quelquefois furieux.

Tu avais un grand coeur, mais quel caractère !
Tes colères légendaires, mais toujours éphémères
Ne résonneront plus sur les eaux du Grand Large
Qui se contenteront des cris de quelques barges.

1965, année de tes débuts,
D'abord sur dériveur et n'ayant qu'un seul but :
Initier tes enfants à la navigation,
Leur faisant partager ta science et ta passion.

Et l'on ne compte plus les coupes remportées
A bord de ton "Midjet" bichonné, astiqué,
Champion de ligue cinq fois d'affilée !
Quel sacré personnage ! intrépide et zélé !

Et les régates en mer à bord de "Majolan"
En toi couvait sans doute le feu de Magellan !
En Méditerranée, d'abord la "Jet service",
Où des membres du Club en furent tes complices.

Puis, prenant le large, c'est "la Route du Jasmin"
Ont-ils pu en cueillir des brassées plein les mains ?
Et puis toujours plus loin voguèrent vers "la Maltaise"
Pas question pour eux de mettre les charentaises !

Jacques, tu vas manquer à tous les clubs de voile,
As-tu déjà ta place au milieu des étoiles ?
De là-haut pourras-tu encore nous conseiller
Guider les débutants pour bien appareiller ?

Tu étais toujours prêt à nous rendre service
L'oisiveté n'était certes pas ton vice.
Le club se trouve en deuil, amputé d'un copain,
Soupe au lait, râleur, mais nous tendant la main.

A Maryse, ses enfants, et ses petits-enfants
Le Club tout entier, uni, compatissant,
Partage leur douleur, et, avec émotion,
Leur présente aujourd'hui ses marques d'affection.

LE SAL YACHTING
17 Mars 2001 Marcelle Payre
"Bichette"




ERIC T.

Les rames meurtries,
Le mât dressé, flamboyant,
Sous voiles étincellantes,
Glissant sur l'onde hurlante
D'un océan sans fond
Il avance sans fin
Pour rejoindre l'horizon.

Dans le pot au noir,
Le corps tendu, ruisselant,
Sous risées pantelantes,
Suivant sa route flambante
Qu'Eole sans verve
lui souffle sans verdeur
Pour atteindre l'horizon.

Le regard serein,
L'esprit libre, pénétrant,
Sous vagues déferlantes,
Forçant l'onde frémissante
D'une mer sans rachis
Il s'endort sans raban
Pour dépasser l'horizon.

juillet 1998
G. Gautheron