ERIC T.
Les rames meurtries,
Le mât dressé, flamboyant,
Sous voiles étincellantes,
Glissant sur l'onde hurlante
D'un océan sans fond
Il avance sans fin
Pour rejoindre l'horizon.
Dans le pot au noir,
Le corps tendu, ruisselant,
Sous risées pantelantes,
Suivant sa route flambante
Qu'Eole sans verve
lui souffle sans verdeur
Pour atteindre l'horizon.
Le regard serein,
L'esprit libre, pénétrant,
Sous vagues déferlantes,
Forçant l'onde frémissante
D'une mer sans rachis
Il s'endort sans raban
Pour dépasser l'horizon.
juillet 1998
G. Gautheron