Au soir d'AUSTERLITZ, Napoléon a dit àses grognards : "quand on vous parlera de cette bataille, dites simplement "j'y étais".
Eh ben nous, les cadets de l'Equipe de France, au BRESIL pour le mondial, nous y étions !
Une belle compét' ! Une organisation pile-poil, un comité de course nickel, le top quoi !
Et le fin du fin, (Messieurs les organisateurs Français prenez-en de la graine) : des boissons fraîches à volonté sur le site de la course, les bateaux portés et remontés par des bénévoles, lavage du bateau et des voiles, rangement du tout sur un emplacement réservé, une équipe de 4 bénévoles par coureur ! A quand la méme chose chez nous ?
Et l'accueil... un peuple chaleureux, la musique à fleur de peau, des fleurs partout, des gens trés disponibles, une ambiance à vous couper le souffle.
Côté équipe de France, nous sommes gonflés à bloc.
A part notre Riquet national qui a mis le pied dedans dés le départ, nous avons un peu boudé l'Open Week, nous réservant pour la suite.
Une suite très encourageante... Presque àchaque départ, à la première bouée, 5 français dans les 10 premiers ! C'est après que ça se gâte, avec quelques soucis dans les allures portantes.
Dans l'ensemble, une moisson de places tout à fait honorable.
Récit de la dernière journée par Ricos (FRA 5493) qui écrit à sa môman :
"Et voilà, c'est fini... la dernière manche a failli être française avec un Kèké impérial ; il fait toute la manche en tête mais hélas il perd 3 places dans le dernier bord de vent arrière. Le mondial c'est fini. C'est déjà la cérémonie de clôture, la fête, aux rythmes des danses latino-américaines, est très sympa. La soirée, comme tout ici, est superbement organisée. La nuit se poursuit pour certains, les Norvégiens arrosent leur victoire et tout le monde rentre à l'hôtel pour se coucher.
Dès le réveil, je prends conscience que c'est notre dernière journée ici à Salvador.
Il faut charger les bateaux dans le container. Il est midi, il fait au moins 40° àl'ombre et il n'y a pas d'ombre. Fin du chargement dans l'après-midi et direction la piscine et ensuite la dernière soirée au club. Cette fois c'est bien fini..
Adieu le mondial, adieu le BRESIL, sa chaleur, l'air à 35/40° et l'eau à 28°, ses filles, ses paysages sublimes, le paradis quoi !"
Dans l'avion, les conversations portent sur le Portugal et l'Espagne et les avis sont unanimes : les qualifications vont être difficiles à obtenir. Et puis aussi nous avons une pensée reconnaissante pour la famille LEBRUN pour les belles tenues fournies par MARINE POLL, et une autre pour Jean-Louis BAUSMAYER qui nous a managés tout au long de ce mondial en galèrant sur un Zodiac à peine plus grand qu'un confetti.
Mick FRA 5431