EDITORIAL
La One Ton Cup est une centenaire gaillarde.Elle a su garder
sa jeunesse parce qu'elle a toujours réussi, au cours de sa longue
histoire, à mettre en compétition des voiliers à la pointe du progrès
en matière d'architecture navale, tout en évitant soigneusement les
bateaux extrêmes.
Depuis 1898, date de sa conception par le cercle de la Voile de Paris,
et 1899,date de la première compétition, jusqu'à nos jours, des voiliers
très différentsse sont succédés sur tous les plans d'eau, depuis les régates
sur la Seine à Meulan,jusqu'aux courses au large sur toutes les mers du
globeLes bateaux sont allés du dériveur de 5m50 jusqu'aux croiseurs les
plus pointus capables d'affronter toutes les mers de la planète,en passant
par ces magnifiques bêtes de course que sont les 6mJI.
Il en a été de même pour les équipages. La coupe a été courue par desmarins
dont l'histoire n'a pas retenu le nom, mais aussi par desgloires de la voile
. Je ne citerais dans les années récentes quePaul Cayard, vainqueur en 1993,
et Rod davis, vainqueur en 1994.
Cette variété est une caractéristique unique de la One Ton Cup. Aucune
autre coupe mondialement connue n'a couvert autant de situations diverses,
tant pour les hommes et les bateaux, que pour les lieux de compétition. Le
fil conducteura été, je crois, la recherche de l'excellence.
Un nouveau voilier rejoint cette glorieuse lignée : Le COREL 45. Je suis sûr
que les régatesqui vont opposer ces superbes bateaux n'auront rien à envier,
par leurs qualitéet leur acharnement, à celles du passé.
Et je souhaite, qu'en 2099, le président du cercle de la Voile de Paris puisse
célébrerle bicentenaire d'une One Ton Cup toujours jeune et gaillarde.
François GODEST
Prédident du Cercle de la Voile de paris