Nantes – 16-17 mars 2002

 

Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de régate de 505 à Nantes. Cette année, nous avons décidé d’organiser une régate en début de saison afin de nous affûter un peu, comme les Parisiens ont l’opportunité de le faire entre Viry, Troyes et Le Der.

 

Pour cette première édition, il a fallu de raccrocher à une régate de Vent d’Ouest déjà planifiée et malheureusement, cela est tombé en même temps que la classique de Troyes. Afin de ne pas faire ombrage à cette dernière, nous avons donc maintenu une profil bas et nous n’avons pas balayé aussi large qu’on ne l’espérait. Malgré tout nous comptions, outre les Nantais (on recense 4 à 5 équipages plus ou moins actifs sur la région), sur les Bretons et les Rochelais. Nous avions d’ailleurs des équipages annoncés de ces régions de l’Ouest pour lesquelles le déplacement à Troyes est un peu loin.

 

Le résultat a été assez décevant puisque nous ne nous sommes retrouvés qu’avec deux équipages au complet pour la régate. Cela a donc tourné au duel entre Soulier-Cornu et Goubault-Duquesne. Les conditions étaient pourtant excellentes. Le vent était assez faible Samedi pour l’entraînement, mais il était bien là pour la régate Dimanche. Nous avons démarré le matin avec un force 2-3 mais c’est monté au fur et à mesure et nous avons eu de bonnes rafales à 20-25 nœuds sur la fin.

 

Philippe Duquesne et moi-même étions sans équipier, et avons donc unis nos destinées pour cette occasion. Pierre Soulier et François Cornu ont fait le déplacement depuis Vannes. D’autres sont venus voir mais n’ont pas participé aux ébats.

 

Première manche : le départ est à l’avantage de Goubault-Duquesne qui effectuent le premier tour en tête. La bataille est très serrée et les deux bateaux ne se quittent pas de plus de quelques longueurs. Les vitesse sont assez comparables et c’est souvent à l’avantage d’une risée ou d’une adonnante que la différence se fait. Sur le deuxième triangle (nous effectuions des super-olympiques sur un parcours pas très long, ce qui faisait beaucoup de manœuvres !), alors que les deux bateaux sont très proches, Soulier juste devant, nous prenons une des premières rafales de la journée qui nous envoie tous deux au tapis. Pierre est plus prompt à repartir et gagne la manche aisément.

 

Deuxième manche : Encore un léger avantage à Goubault au départ qui coince Soulier et le force à virer. Ensuite, c’est un chassé croisé en tête. Sur les largues, Goubault passe après avoir affalé son spi avant la bouée pour effectuer le deuxième largue sans spi (il était nettement plus serré et plus court que le premier). Il conserve son avance et au vent arrière, Soulier a un pépin avec son stick et doit rentrer à terre pour réparer.

 

La Belle : Cette fois, l’avantage est à Soulier au départ. Goubault revient sur le premier largue et passe encore en affalant son spi avant la bouée (le vent oscillait de 20 degrés en direction. Si le premier largue était quasi vent arrière, le deuxième était trop pointu. Si en revanche le premier largue était plein trapèze, le second était négociable). Sur le deuxième près, le vent force et Soulier reprend du terrain à la faveur des risées et peut-être une meilleure vitesse dans ces conditions. Il passe en tête avant la bouée. Gopubault-Duquesne partent sur le mauvais bord au vent arrière et perdent beaucoup de terrain. Soulier-Cornu n’auront plus qu’à gérer pour emporter cette manche et la régate.

 

Voilà donc pour la régate. Nous nous sommes bien battus entre nous aussi bien que contre les éléments parfois un peu vicieux (attention à ne pas se faire prendre par un risée venant d’en dessous !) . Les absents ont eu tort car nous nous sommes éclatés dans ces conditions.

 

Un grand merci aux organisateurs, Eric, le chef de base, aux Vent d’Ouest pour nous avoir accueilli dans leur régate. Nous essaierons de mieux planifier l’événement l’an prochain. Et je compte sur tous les 505 Bretons, Rochelais et autres pour en faire un succès.